Galerie virtuelle de gabi jimenez
Photo présentation

Gabi Jimenez a Exposé à la 52ème BIENNALE INTERNATIONALE D'ART DE VENISE 2007

Paradise Lost
The First Roma Pavilion
52. INTERNATIONAL ART EXHIBITION
LA BIENNALE DI VENEZIA

Les gitans font peur. Qui sont-ils ?
D’où viennent-ils ?
Que font-ils, que nous veulent t-ils ?

"Les oeuvres de Gabi Jimenez ont su rencontrer, sensibiliser, captiver, chacun des critiques et professionnels d'art lors de l'exposdition internationale de Venise (la référence en matière d'art), collectionneurs et amateurs ,qui ont vu pour la première fois les oeuvres de ce plasticien nomade, et qui ne laissent personne insensible.
Du jamais vu, les caravanes, les voyageurs, gitans, roms, manouches, tout y est. Ce que personne ne voit, Gabi nous le montre : l'envers du décors, les caravanes, la boue, le bohneur, la joie, les couleurs,le malheur .... Un renouveau de l'art tribal et primitif, un art magique et codé pour celui qui c'est le voir. Une redécouverte d'une expression picturale essentielle humaine, direct et émotive..."

Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas d’où je viens, je ne sais rien de moi, de nous. Pourtant, j’ai des sœurs, des frères, des cousins, des personnes qui me ressemblent mais qui ne parlent pas comme moi. Certains mots, certaines paroles, me ramènent chez moi, dans ma famille n’importe ou où je suis, si je suis avec les miens.

Tous nos souvenirs sont en couleur. Chacune de mes peintures, de mes interprétations graphiques, de mes illustrations, est nécessairement codée par la couleur. Emancipé de la matière, mon travail s’articule complètement dans la signification et le message qui en découle, un peu comme dans les vitraux des églises, mais sans le conditionnement. Le cloisonnement et les contours, pour que la couleur ne s’échappe pas, la volonté de ne pas adopter une démarche esthétisante dénuée de toute signification, le désir de m’approcher au plus près de l’essentiel, anime chacune des mes intentions picturales et artistiques. Comme dans le flamenco.
Parce que je suis flamenco. « Y que tengo sangre de Rey en la palma de la mano ».

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